Answer:
1.a. "hâtivement" (l.23) C'est un adverbe.
1.b. Il est composé de l'adjectif hâtif au féminin qui est le radical et du suffixe -ment.
Le narrateur troublé, réagit précipitamment, il tente de réparer son erreur
2. "le" : pronom, COD du verbe "faire".
"raisonnable" : adjectif qualificatif, attribut du sujet "tu".
3. "Pardonne " : impératif présent
"as pu" : indicatif passé composé
" jetions " : indicatif imparfait
"pourrais " : conditionnel présent.
4. Réécriture :
Tant que j’ignorais son nom, je pourrais peut-être encore l’oublier : le temps effacerait cette image. Mais son nom était un clou qui s’enfoncerait en moi et que je ne pourrais plus arracher. Il avait cette force de tout rappeler, en tout temps : cette scène pourrait toujours se reproduire et se présenter devant moi.
Compréhension et compétences d’interprétation
5.a Le narrateur s'adresse au soldat français qui est à côté de lui, mort.
5.b. Le type de discours utilisé est le discours direct. Il permet d'entrer dans les pensées du narrateur.
6. Le narrateur le considère comme un homme mais pas comme un ennemi. A travers le texte, le narrateur souligne leurs points communs : "je m'aperçois que tu es un homme comme moi"(l.7 ), " ce qu'il y a en nous de commun" (l.9 ), "vous êtes, de pauvres chiens, comme nous, que vos mères se tourmentent comme les nôtres" (l. 11/12). Le narrateur a de la compassion, il regrette d'avoir tué. A la fin il est fraternel et l'appelle même "camarade"(l.10) et puis "frère" (l.16).
7.a. Les quatre groupes nominaux qui désignent le soldat français sont :
"une idée , une combinaison née de mon cerveau, une résolution, un homme comme moi."
7.b. Le narrateur prend soudain conscience qu'il n'a pas d'ennemi réel mais plutôt des hommes comme lui, avec la peur au ventre de mourir. Devenus soldats, combattants et tuant malgré eux.
8.a. Dans cette phrase, la figure de style utilisée est la métaphore.
8.b. Elle produit chez le lecteur un sentiment de pitié.
8.c. Le narrateur souffre de regret, il a des remords d'avoir tué ce soldat et il est torturé intérieurement.
9. Dans la seconde moitié du texte, le narrateur veut écrire à la femme du soldat qu'il a tué, il veut aider sa famille. Il va jusqu'à vouloir devenir typographe comme le soldat mort.
Il se sent tellement coupable, qu'il voudrait réparer son erreur et va jusqu'à vouloir être ce soldat.
10. Après la mort du soldat, le narrateur prend conscience de son geste, de la vérité qui l'unie au soldat. Pour lui, il est un homme comme lui. Quelque soit leur camps, tous les soldats vivent la même chose, l'horreur des combats. Il rejette l'idée de l'ennemi, et voit alors les points communs qui les unissent. Le narrateur utilise le champs lexical de la souffrance : "pauvres chiens qui se tourmentent, mort, souffrance". Petit à petit, le narrateur l'humanise, comme lui, il a une famille, il n'est plus un ennemi ni un inconnu.Au fil du texte Il passe du statut d'ennemi à camarade puis frère.